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MusicMood
5 février 2013

Django Unchained

Après son succès de 2009 avec Inglorious Basterds, comando de chasseurs de Nazis, le grand Tarantino revient dans les salles avec Django Unchained...

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 Un clin d'oeil aux western spaghettis et en particulier à celui de Sergio Corbucci: Django. Sur le même thème, le film se déroule au Texas, en 1858, un peu avant la guerre de Sécession. Plongés dans l'amérique esclavagiste, un allemand chasseur de primes affranchit un esclave du nom de Django et en fait son second. Ensemble, ils traqueront les pires criminels de l'amérique profonde de la fin du XIXeme siècle.

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Interdit aux moins de 12 ans 

Dans le sud des États-Unis, deux ans avant la guerre de Sécession, le Dr King Schultz, un chasseur de primes allemand, fait l’acquisition de Django, un esclave qui peut l’aider à traquer les frères Brittle, les meurtriers qu’il recherche. Schultz promet à Django de lui rendre sa liberté lorsqu’il aura capturé les Brittle – morts ou vifs.
Alors que les deux hommes pistent les dangereux criminels, Django n’oublie pas que son seul but est de retrouver Broomhilda, sa femme, dont il fut séparé à cause du commerce des esclaves…
Lorsque Django et Schultz arrivent dans l’immense plantation du puissant Calvin Candie, ils éveillent les soupçons de Stephen, un esclave qui sert Candie et a toute sa confiance. Le moindre de leurs mouvements est désormais épié par une dangereuse organisation de plus en plus proche… Si Django et Schultz veulent espérer s’enfuir avec Broomhilda, ils vont devoir choisir entre l’indépendance et la solidarité, entre le sacrifice et la survie…

Des giclés de sang à profusion, des cadavres à la pelle et toujours cet humour sombre caractéristique des films de Tarantino. La violence extrême des scènes est atténué par des scènes de discutions banales où l'argot contemporain créé une ellipse en total décalage avec l'époque à laquelle se déroulent les faits.Choquer sans trop vraiment le faire... Alors même si le film est sanglant l'humour employé nous fait bien rire ce qui nous le rend supportable!

Le casting est habilement réalisé, ainsi, on retrouve Leonardo Di Caprio dans le rôle de l'antagoniste Calvin Candie (des faux airs de Johnny Deep lorsqu'il interprète Jack Sparrow), Samuel L. Jackson interprète Steeven, le major d'homme de C. Candie (un vieillard aigri qui traite ses semblables comme une sous-race et donnerait sa vie pour son maître) et Jamie Foxx qui occupe le rôle principal, celui de Django Freeman. Tarantino quand à lui fait une brève apparition dans son film en tant que négrier.

Comme toujours, Tarantino laisse une place importante au choix des soundtracks. Enio Morricone est le compositeur d'une majeur partie des morceaux tels que "The Braying Mule", ou encore "Encora qui" en duo avec ElisaToffoli et bien d'autres encore. On retrouve également le grand guitariste Jonnhy Cash qui interprête "Ain't no grave". "Freedom" d'Anthony Hamilton et de Elyana Boynton est employé durant un flashback, morceau magnifique et Elyana Boynton a une voix magnifique! Autre voix de ce film, Edda Del'Orso et Luis Bacalov avec "His name is King". On reste dans le thème mais on fait un bon dans le temps avec une production de Jamie Foxx. On retrouve en effet du rap pour illustrer la rebellion de Django avec Rick Ross et "100 Black Coffins". Et pour finir en beauté, avec celle qui a introduit le film (chanson du début), et de loin la meilleur, "Django" de Luis Bacalov. On peut également entendre "La lettre à Élise" de l'illustre Beethoven, interprété à la harpe.

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